Depuis ce mois de septembre, la mission de solidarité voulue par le gouvernement s’applique officiellement. Les médecins exerçant dans des zones bien dotées sont désormais invités à consacrer jusqu’à deux jours par mois à des consultations dans l’une des 151 « zones rouges » identifiées comme prioritaires.
Pour rappel, dans le même esprit, une proposition de loi a été évoquée pour limiter la proportion de pratique à visée esthétique dans l’exercice des médecins généralistes (voir cet article).
Un volontariat sous pression
Présentée comme volontaire, la mesure ne prévoit aucune sanction pour ceux qui ne s’y plieraient pas. Pourtant, de nombreux syndicats dénoncent un « volontariat obligatoire », estimant que l’exécutif tente d’imposer une contrainte sans l’assumer.
Un cadre législatif tendu
Cette initiative s’inscrit dans le pacte de lutte contre les déserts médicaux, présenté au printemps et vient s’ajouter à la proposition de loi Garot, toujours en débat parlementaire, qui vise à encadrer plus strictement l’installation des jeunes praticiens.
Des alternatives crédibles
En marge du dispositif, des solutions purement volontaires continuent d’émerger, à l’image de l’association Médecins Solidaires, qui déploie des équipes médicales itinérantes dans plusieurs territoires ruraux.