Disgracieuses et source de complexes, les vergetures représentent pour la gent féminine (mais aussi pour certains hommes) un véritable préjudice esthétique qui affecte l’image du corps. Elles se forment dans le derme, c’est-à-dire dans la couche profonde de la peau où résident les fibroblastes qui synthétisent deux types de fibres protéiques : le collagène et l’élastine, conférant à la peau son élasticité et sa fermeté.
Initialement perçue comme le résultat d’une rupture de ces fibres, la vergeture résulterait d’une atteinte de la cellule fibroblastique. Rouges-violacées au stade initial inflammatoire, ces stries cutanées s’éclaircissent spontanément au fil du temps pour se transformer en cicatrices indélébiles, de couleur blanche nacrée.
C’est essentiellement en période de forte inondation hormonale, c’est-à-dire à la puberté ou pendant la grossesse, qu’apparaissent les vergetures. Malheureusement, il n’existe pas encore de traitement efficace pour les effacer complètement mais seulement des moyens thérapeutiques variés et nombreux pour les atténuer, notamment au stade cicatriciel.
L’objectif principal de cet article n’est pas de faire une présentation détaillée des méthodes à la disposition des médecins mais de faire partager notre protocole actuel pour améliorer ces cicatrices inesthétiques, basé sur une triple combinaison innovante associant dans la même séance : micro-needling, peeling chimique léger et radiofréquence multipolaire.
CIRCONSTANCES D’APPARITION DES VERGETURES
- Les périodes de bouleversements hormonaux majeurs que sont la puberté et la grossesse (où la peau est en plus soumise à une distension exagérée) sont les plus propices à l’apparition de vergetures.
- Le stress professionnel ou psychologique car le taux de cortisol sanguin ou hormone dite du stress augmente fortement dans cette situation
- La pratique d’un sport intensif comme l’haltérophilie
- Les variations importantes du poids
- Le facteur héréditaire ou ethnique.
PHYSIOPATHOLOGIE
Leur physiopathologie fait encore actuellement l’objet de recherches. Un ensemble de mécanismes inflammatoires, hormonaux et mécaniques, le plus souvent intriqué, est mis en jeu mais le facteur central dans la physiopathologie des vergetures réside toutefois dans l’atteinte de la cellule fibroblastique. Les fibroblastes dermiques des vergetures blanches sont quiescents et ont perdu leur activité de sécrétion des fibres de collagène et d’élastine, alors qu’au stade initial inflammatoire les fibroblastes acquièrent un phénotype myofibroblastique leur conférant encore une certaine activité, notamment contractile (Viennet 2005).
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Note du comité de lecture
Un commentaire
Tres interessant, ayant aussi teste microneedling et carboxytherapie dans la meme session avec qcq resultats. Attention au phototypes fonces, le rebond pigmentaire peut faire passer une strie blanche a…une strie noire.