Le regard est une composante majeure de la beauté du visage. Le contour des yeux est la zone la plus fragile du visage car la peau à cet endroit est ultrafine, très mobile et fortement sollicitée par le clignement palpébral, ce qui la rend particulièrement vulnérable. Ces particularités expliquent que le contour des yeux accuse en premier les signes de fatigue et de l’âge, avec comme conséquence, l’apparition de rides, de cernes et de poches. Si vieillir est inéluctable, les mauvaises habitudes de vie (tabagisme, alcoolisme, etc.) accélèrent le processus de vieillissement. Les poches malaires sont des déformations saillantes de forme ellipsoïdale en regard de l’os zygomatique ou os malaire qui forme le relief osseux de la pommette. Elles se situent très bas sous les paupières inférieures, au niveau de la partie supéro-externe des pommettes.
En simplifiant, disons qu’il y a deux types principaux de poches malaires :
- celles par relâchement des tissus qui les constituent : peau avec parfois excédent cutané, graisse malaire (malar fat pad ou MFP), muscle orbiculaire, graisse sous-orbiculaire ou SOOF (suborbicularis oculi fat) ainsi qu’une distension du ligament zygomatique. Chaque couche de tissu subit l’outrage des années et glisse vers le bas. Suite à ces modifications structurelles, le cerne se creuse, les poches malaires s’installent ce qui accentue l’impression de vieillissement du visage.
- celles provoquées par une accumulation de liquide lymphatique dans les tissus avec rétention d’eau ou oedème. Le volume de la poche est de ce fait variable d’un jour à l’autre et au cours de la journée, souvent plus marqué le matin au réveil car au cours du sommeil, le drainage lymphatique diminue. L’oedème présente parfois une rougeur de la peau en regard, traduisant une part inflammatoire dans le mécanisme ou encore des télangiectasies.
Cette altération esthétique ne doit pas être confondue avec les poches palpébrales qui résultent d’une hernie graisseuse sous les yeux et qui relèvent de la chirurgie.
Très fréquentes et inesthétiques, les poches malaires touchent aussi bien les hommes que les femmes, à partir d’un certain âge. Ces poches sont souvent très mal vécues car elles donnent au visage un regard fatigué, triste, vieilli avant l’âge, pseudo-alcoolique. Même si les poches malaires sont très fréquentes chez les alcooliques, elles ne sont pas toujours le signe d’un abus d’alcool.
Lorsque ce défaut physique anodin est perçu comme complexant, il devient nécessaire d’envisager un traitement. Jusqu’à récemment, le traitement reconnu efficace de ces poches disgracieuses était la chirurgie [1].
Il n’existe pas encore de techniques médicales validées par des études cliniques pour les améliorer. Leur prise en charge restait donc un défi en médecine esthétique pour répondre à la demande croissante des patients complexés par ces poches disgracieuses. Leur traitement est plus difficile que celui des poches de nature graisseuse qu’une blépharoplastie peut corriger et elles sont susceptibles de récidiver.
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Note du comité de lecture
4 commentaires
Je souffre de mes poches malaires ; elles sont gonflées et rouge ; elles me complexent ; me pourraient la vie pitié aidez moi
il y a de nombreux types de poches malaires
si elles sont gonflées et variable en volume, sans doute que la hyaluronidase sera alors efficaces.
essayez de trouver un praticien via l’AFME proche de chez vous .
Excellent article formateur et rarement traité permettant une très bonne mise au point.
Merci
Merci Marcel c’est vraiment gentil . espère avoir le plaisir de te retrouver sur un congrès .