TOUT D’ABORD QU’EST-CE QUE LE MERCURE ?
C’est un élément chimique de symbole Hg et un métal un métal argenté brillant, le seul se présentant sous forme liquide dans les conditions normales de température et de pression, conditions dans lesquelles il se vaporise toutefois assez aisément.
Son symbole Hg provient du latin, lui-même emprunté au grec « hydrargyrum », qui signifie « argent liquide ».
Connu depuis l’Antiquité, les alchimistes, puis le corps médical du XVIe. au XIXe. siècle le désignaient par le nom de « vif-argent » et le représentaient grâce au symbole de la planète Mercure, d’où son nom actuel.
Il est très dangereux, car il est un puissant neurotoxique et reprotoxique sous ses formes organométalliques (mono- et diméthylmercure), de sels (calomel, cinabre, etc.) et sous sa forme liquide en elle-même. Il cause une maladie dite « hydrargisme ».
Le mercure est considéré par l’OMS comme l’un des 10 produits chimiques les plus préoccupants pour la santé publique. Il possède une demi-vie pouvant atteindre 30 ans !
Le Hg existe sous 3 formes :
- le Hg élémentaire Hg0 élément liquide argenté, brillant et volatil, qui dégage une vapeur incolore et inodore (dans les thermomètres),
- le Hg inorganique Hg2 quand il est combiné au soufre, au chlore ou à l’oxygène, pour former des sels (dans les amalgames dentaires),
- le Hg organique Hg1 comme le méthylmercure, lorsqu’il est combiné à du carbone (dans les poissons).
Le Hg est une source de contamination mondiale, étant donné qu’il est toxique, qu’il ne se décompose pas dans l’environnement et qu’il peut s’accumuler dans les organismes vivants. Dans sa forme vaporeuse élémentaire, il peut être porté par les vents sur de très longues distances (plusieurs centaines de kilomètres) et demeurer dans l’atmosphère pendant de très longues périodes (plusieurs mois, voire
1 à 2 ans, ou même plus).
Le mercure semble toxique pour toutes les espèces vivantes connues.
LES FACTEURS DÉTERMINANT LES EFFETS SUR LA SANTÉ :
- le type de Hg en cause,
- la dose,
- l’âge ou le stade de développement de la personne exposée (le fœtus est le plus sensible),
- la durée de l’exposition,
- le mode d’exposition : inhalation, ingestion, voire contact avec la peau (souvent oublié).
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