La radiofréquence ATTIVA ou SIT (Subdermale Intensive Heat) est une technologie novatrice qui répond parfaitement à la demande toujours croissante de traitements peu invasifs pour le rajeunissement du corps et du visage.
Très utilisée en médecine esthétique depuis plus de 20 ans, la radiofréquence classique utilise une onde électromagnétique qui pénètre dans le derme, qu’elle chauffe, sans brûler l’épiderme, ce qui lui permet de combattre le relâchement cutané et de revitaliser les tissus. Elle contracte ainsi le collagène tout en stimulant les fibroblastes, cellules responsables de la fabrication des fibres de structure de la peau dont l’élastine, une fibre indispensable à la jeunesse de la peau.
Histoire des radiofréquences en esthétique
Les premières radiofréquences à visée esthétique sont apparues en 2001, il s’agissait de radiofréquences à applications externes mono ou multipolaires, indiquées pour les relâchements cutanés débutants, particulièrement efficaces sur les peaux jeunes. Elles sont appliquées directement sur l’épiderme à travers lequel elles chauffent le derme.
En 2009 apparaissent des canules de lipoaspiration associées à la radiofréquence. Le temps d’action de cette dernière a été basé sur celui de la lipoaspiration. Etant donné qu’il ne dure que très peu de temps sur chaque petite zone, le temps d’interaction tissu/radiofréquence était trop court pour permettre à cette technologie d’être efficace et donc de perdurer. Toujours en 2009, des constructeurs ont eu l’idée de produire des radiofréquences « microneedlées » avec des appareils équipés d’aiguilles à bout non isolé qui s’implantent dans le derme superficiel. Le passage de l’onde électromagnétique se fait alors entre chaque pointe directement dans le derme.
Cette technique est spécialement conçue et toujours utilisée pour optimiser le traitement des zones fripées (lèvres supérieures et son code barre, paupières inférieures, rides dites en accordéon sur les joues, décolleté, etc…) en les redensifiant.
En 2019, on voit apparaître les premières radiofréquences sous-dermales, parfaites pour remettre en tension et défroisser la peau. Ces appareils sont particulièrement efficaces pour le défroissage cutané mais la remise en tension ne s’applique plus directement sur l’épiderme. On utilise une sonde que l’on introduit et déplace lentement sous la peau de façon à chauffer directement le derme en contrôlant avec une extrême précision la température pour bien cibler l’effet désiré.
Radiofréquence sous-dermale : le principe
Une sonde émettrice d’ondes électromagnétiques de types radiofréquences va être glissée en sous cutané afin de traiter le cœur de la cible. Cette radiofréquence va émettre de la chaleur et celle-ci sera extrêmement contrôlée (au dixième de degré près) afin d’atteindre le but souhaité. Il y a un double contrôle thermique : dans la sonde émettrice est insérée une sonde de captation de chaleur, doublée d’une caméra thermique externe afin de contrôler à chaque instant la température cutanée externe.
Les effets biologiques de la chaleur sont de mieux en mieux compris :
- stimulation du métabolisme cellulaire régional avec accélération de la pompe à ions et augmentation de la conductivité électrique des tissus,
- hyperhémie (100 000 capillaires/cm2) avec accroissement de l’apport nutritionnel et des échanges cellulaires,
- effet détox avec accélération de l’évacuation des catabolites tissulaires,
- contraction des fibres de collagène existantes,
- bio stimulation des fibroblastes avec activation de la régénération cellulaire par augmentation de la synthèse, notamment du collagène, de l’élastine et des GAG.
Il y a donc un effet immédiat et un effet différé par la mise en branle de tout le système de « réparation cellulaire » qui s’apparente pour nous à la bio-réjuvénation.