Face à l’essor constant des actes de chirurgie esthétique – près de 900 000 procédures en France cette année (Source : ISAPS) – l’environnement assurantiel s’adapte enfin à cette pratique médicale spécifique. Jusqu’alors limitées à la responsabilité civile professionnelle (RCP) du praticien ou à l’assurance des dispositifs médicaux, les couvertures proposées ne prenaient pas en compte les aléas thérapeutiques post-opératoires. Un vide aujourd’hui comblé par l’émergence de contrats dédiés aux complications médicales non fautives, souvent lourdes sur le plan financier pour les patients.
En effet, les complications post-opératoires – même sans faute médicale – représentent un risque réel