La photo-bio-modulation (PBM) se définit comme la modulation de l’activité cellulaire par l’exposition à des photons spécifiques dans le spectre de la lumière visible, résultant en un équilibre optimal entre l’apoptose et la mitose.

Onde électromagnétique

La lumière est une onde et se compose de particules d’énergie, de masse nulle, appelés photons.

En photobiomodulation, on utilise des photons dont les longueurs d’onde appartiennent au spectre lumineux visible et au proche infrarouge.

Spectre lumineux visible

Pénétration

La radiométrie

La radiométrie se concentre sur la mesure de l’énergie radiante émise par une source lumineuse, sans considération pour la perception visuelle. Elle est exprimée en watts (ou joules par seconde) pour quantifier divers aspects tels que :

la puissance électrique, mesurée en watts par LED et par panneau,
La puissance optique, indiquant l’efficacité en termes de rendement photonique, qui varie de 6 à 20%,
L’intensité optique reçue par unité de surface en une seconde, en watts par centimètre carré,
La dose totale absorbée par la peau au cours du traitement, exprimée en joules par centimètre carré, avec une proportion de 3 à 7% de cette énergie atteignant effectivement la cible.

La PBM ouvre de nouvelles voies pour le traitement de diverses conditions médicales sans recours à des interventions invasives. Les doses de photobiomodulation actuellement approuvées varient en fonction des indications, allant de 40 à 120 joules émis. Cela se traduit par une absorption de 1.2 à 8 joules pour la peau, la durée du traitement étant influencée par la puissance de l’appareil, variant de 10 à 40 minutes. Cette durée peut être réduite lors de l’utilisation simultanée de plusieurs longueurs d’onde (couleurs).

Principes fonctionnels de la photo-bio-modulation

Les photons employés en PBM traversent la peau pour atteindre les mitochondries dans les cellules cibles, où ils activent le cytochrome c oxydase. Cette activation déclenche une augmentation de la production d’ATP, favorisant ainsi la réparation et la régénération cellulaires.

Les longueurs d’onde utilisées varient du spectre visible au proche infrarouge (390 nm à 950 nm) permettant une pénétration optimale et une activation spécifique des cellules sans causer de dommages tissulaires.