Une étude publiée par l’American Journal of Physical Anthropology met en évidence l’inégalité entre les hommes et les femmes devant le vieillissement du visage. En effet, jusqu’à l’âge de 50 ans, il y aurait peu de différences visibles, mais après la ménopause, on assiste à une brusque accélération de la détérioration des cellules du côté des femmes qui provoquerait un relâchement cutané bien plus marqué.
L’inégalité homme/femme devant le vieillissement
L’étude montre que les femmes seraient sujettes à une détérioration accélérée de leurs cellules après la ménopause, ce qui produirait un relâchement cutané bien plus marqué au niveau du visage que chez les hommes.
Pourtant, jusqu’à présent, toutes les statistiques mettaient en évidence des données inverses concernant l’espérance de vie. Actuellement, en France, on estime que cette dernière est d’environ 79,5 ans pour les hommes de 85,4 chez les femmes. Mais ces dernières années, c’est un écart qui tend à se rétrécir et qui devrait même s’annuler aux alentours des années 2100.
Parmi les raisons qui poussent la réduction de cet écart, on trouve principalement une cause environnementale avec une augmentation du stress et du tabagisme chez les femmes et une plus grande préoccupation dans le domaine de la santé chez les hommes.
Les principales causes du vieillissement cutané
Quand on parle de vieillissement cutané, on pense bien évidemment au visage, mais également aux mains, au décolleté et au cou puisqu’il s’agit des parties les plus visibles du corps. De plus, elles sont les plus exposées aux facteurs environnementaux (vieillissement extrinsèque) comme par exemple, les UV, la pollution et le tabagisme. Mais il existe également des facteurs internes (vieillissement intrinsèque) qui entrent en ligne de compte et qui sont directement liés à la génétique de l’individu.
Or, ces deux types de facteurs influents sur le vieillissement cellulaire et notamment, le renouvellement de nos cellules organiques. En effet, au fil du temps, ils entraînent une accumulation des cellules sénescentes qui ne sont plus capables d’assurer leur fonction, ni de se régénérer. En s’accumulant, elles provoquent l’accélération du vieillissement des tissus et pourront même aller jusqu’au déclenchement de maladies chroniques. Heureusement, aujourd’hui, ce sont des mécanismes connus et qui peuvent être améliorés grâce à divers moyens d’action comme par exemple : l’équilibre et la stimulation hormonale, l’optimisation du système immunitaire, le contrôle des facteurs inflammatoires, la stimulation des cellules souches ou encore des processus d’autophagie. C’est l’objet de la Médecine Anti-âge qui vient souvent compléter les soins esthétiques.