L’idée derrière ce « no skincare » : laisser la peau s’autoréguler grâce à ses mécanismes naturels, avec la promesse d’un teint plus uniforme et « apaisé ».
Si cette méthode séduit autant c’est surtout parce qu’elle arrive en réaction à la lassitude des routines complexes et à la multiplication d’actifs puissants dans les usages du quotidien. Elle s’inscrit dans un mouvement plus large de minimalisme beauté, où l’objectif n’est plus d’empiler les étapes mais de revenir à quelque chose de plus simple. Ce choix n’est pas anodin : sans protection solaire par exemple, la peau est davantage exposée au photo vieillissement et aux dommages liés aux UV.
Quand le nettoyage est abandonné, on peut voir apparaître des déséquilibres (sécheresse, irritations, imperfections) voire, plus rarement, une dermatosis neglecta.
Aujourd’hui la pollution est omniprésente et certaines peaux souffrent aussi d’allergies, de manque de nutriments, de déshydratation due à environnement, etc…
Le minimalisme… pourquoi pas mais en gardant du bon sens et en s’adaptant à chaque situation particulière.



